Salazopyrine : le bilan

Rhumatisme psoriasique et Salazopyrine.

*Note: RDV à la rubrique «Mon parcours» pour les étapes précédentes

Bientôt un an avec ce nouveau traitement.
Que m’a-t-il apporté comparé au méthotrexate pris pendant quatre ans ?

Que du positif !
Bien que la Salazopyrine ait, elle aussi, ses effets secondaires en début de traitement, ils sont beaucoup plus supportables que ceux engendrés par la prise de méthotrexate et se dissipent plus rapidement. Je vous conseille donc de la patience ! Laissez votre corps s’habituer à chaque nouveau traitement. La particularité de celui-ci réside dans son action directe sur les intestins. J’ai souvent entendu dire que nos intestins étaient notre second cerveau. Je confirme, c’est vrai. Pour mieux comprendre, je vous conseille de lire des livres ou revues sur le sujet, vous pourriez être étonné !

Vous allez me dire : «Mais quel rapport entre le rhumatisme psoriasique (RP) qui est une maladie auto-immune inflammatoire rhumatismale et les intestins ?»
Il faut savoir que ce médicament est aussi utilisé pour traiter d’autres maladies inflammatoires comme la maladie de Crohn, la rectocolite hémorragique, les deux étant souvent associées au RP, et la polyarthrite rhumatoïde proche du rhumatisme psoriasique.

Les problèmes d’intestins sont responsables de bien des désordres dans notre organisme tout autant que les maladies auto-immunes le sont sur nos divers organes. En soignant ce que l’on pense être des problèmes adjacents, on découvre parfois qu’ils sont le cœur du problème.

En supprimant tous les problèmes intestinaux et digestifs, j’ai déjà pu mieux assimiler les médicaments ainsi que la nourriture, ce qui a eu pour effet de me faire perdre les dix kilos pris à cause de la cortisone et des précédents traitements immunosuppresseurs. J’ai également noté un freinage de mes fringales et un appétit beaucoup plus petit. La perte de poids est un bénéfice important pour les articulations. L’arrêt total des maux d’estomac, des ballonnements, du gonflement régulier du ventre a eu une influence bénéfique aussi sur mon humeur entrainant une atténuation des douleurs.

Le jeûne intermittent

Le fait que je m’alimente sur la base d’un jeûne intermittent a également joué un rôle important, car contrairement à mes habitudes d’avant traitement, je laisse reposer mon estomac et mes intestins plus longtemps et laisse le temps au foie de faire son travail sans le surcharger. Ce qui me permet en outre de manger ce que je veux à condition que ce soit sur un temps défini.
Le jeûne intermittent doit être adapté en fonction de votre rythme journalier et n’est pas adapté à tout le monde. Une personne qui travaille ne choisira pas les mêmes heures de jeûnes qu’une personne inactive. Le temps de jeûne varie aussi en fonction de la résistance à la faim. Si vous devez craquer hors de la plage horaire de restauration, inutile de vous priver, ce n’est pas un régime, et le but n’est pas de tituber, c’est juste une autre façon de manger. Veillez tout de même à ce que ça ne soit pas récurent, le minimum de jeûne étant de douze heures au moins et l’idéal de seize heures. Mais vous pouvez choisir une plage entre les deux. Ce rythme d’alimentation n’a pas été trop difficile pour moi, car il s’est imposé de façon naturelle depuis la prise de la Salazopyrine qui a tendance à me couper la faim. Je mange donc sur une période de huit heures et pendant les seize restantes, pas de repas, mais du café ou un jus de fruits le matin. Bien sûr, vous pouvez boire autant que vous voulez. Toutefois, attention au sucre. C’est d’ailleurs en réduisant ma consommation de sucre que j’ai entamé ma perte de poids.

Évidemment, la maladie ne disparait pas puisqu’elle ne se soigne pas et revient de temps à autre par crises plus ou moins longues, mais qui sont mieux supportées du fait de la suppression des autres désagréments. Il faut garder à l’esprit que cette maladie cause de gros dégâts dans le temps contre lesquels on ne peut pas lutter, mais que l’on peut retarder.
Même si certaines victoires sont de courte durée, elles sont des moments de répit à prendre pendant lesquels il faut se remotiver et se fixer de nouveaux objectifs. Si comme moi vous avez perdu votre emploi à cause de la maladie, cherchez une activité qui vous correspond, salariée ou non, afin de rester la tête hors de l’eau et de ce cercle médical dans lequel beaucoup s’enferment et se noient. Si c’est trop difficile, niveau mobilité, les moyens numériques à notre disposition sont de précieux atouts. Dans tous les cas, il faut chercher un moyen, et non une excuse. Au risque de me répéter, il y a toujours du positif ou une leçon à tirer de ces situations douloureuses.

Souriez, vous êtes vivants !

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